Prisonnier

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Date: 63-0717 * | La durée est de: 1 heure et 28 minutes | La traduction: VGR
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Jeffersonville, Indiana, USA
E-1 …de nouveau ici, au Nom du Seigneur Jésus, et d’entendre parler des grandes et puissantes œuvres que Tu as accomplies précédemment. Et nous sommes maintenant dans l’expectative, car cela fait grandir notre foi et nous oint pour croire que ce qui a été demandé, ce soir, sera accordé. Tu connais chacun d’eux, et tout ce qu’ils ont demandé. Nous prions pour eux, Seigneur, et particulièrement pour ceux qui sont si près de la mort. Apporte la paix à leur âme si elle n’y est pas déjà. Apporte la guérison à leur corps. Accorde-le, Seigneur.

E-2 Bénis notre rassemblement. Nous—nous prions, Seigneur, en cette réunion de prière du mercredi soir, alors que nous nous sommes assemblés, en sachant que là où deux personnes ou plus sont assemblées, Tu seras avec nous. Et nous Te demandons, Seigneur, de nous donner Ta Parole ce soir. Parle-nous, Seigneur, et réchauffe étrangement nos cœurs, pour que nous sachions comment nous discipliner en vue du grand moment qui nous attend, car nous croyons que la Venue du Seigneur approche.

E-3 Nous Te remercions pour ces gens qui commencent maintenant à découvrir une foi qui leur est chère, qui reconnaissent ce que signifie la foi. En reconnaissant cela, nous Te remercions même pour les réunions à venir, car nous croyons que Tu accompliras quelque chose. Seigneur, nous sommes dans une grande attente, comme aux jours d’autrefois, croyant que le temps est proche où Tu vas ouvrir les écluses des Cieux et répandre les promesses, les choses que Dieu a promises pour ce dernier jour.

E-4 Maintenant nous Te demandons, Seigneur, de—d’être avec tous, à travers les nations, car nous avons appris qu’un grand nombre de personnes, partout, ont des besoins aujourd’hui. Exauce leurs requêtes, Seigneur. Nous prions, désireux de voir la grande main de Dieu se mouvoir partout dans le monde, parmi ceux qui s’attendent à cette grande chose.

E-5 Pardonne-nous nos péchés. Châtie-nous, Seigneur, par Ton Esprit et par Ta Parole, pour que nous puissions nous discipliner, être des serviteurs obéissants, des serviteurs obéissants, dociles à la volonté de Dieu. Fais que nous nous rappelions, et tâchions de penser, dans nos cœurs, à ce qu’ont fait les premiers Chrétiens. Quel genre de personnes rencontrerions-nous, si nous rencontrions ceux qui avaient été personnellement en contact avec Toi. Combien leurs visages devaient rayonner de foi et de joie. Combien leurs vies devaient être la Parole vivante de Dieu: des “épîtres écrites, lues de tous les hommes”, alors qu’ils marchaient parmi les gens et au milieu d’eux. Ô Dieu, fais qu’il en soit ainsi, une fois encore.

E-6 Que nos vies Te soient tellement soumises que le Saint-Esprit vivra Lui-même à travers nous et parlera à travers nous, Seigneur. Puissions-nous toujours garder ceci à l’esprit, quand nous marchons dans la rue et que nous sommes en contact avec le monde: nous ne devons pas ressembler à ces gens. Nous nous écartons pour les laisser prendre la place, Seigneur, leur position légitime ici sur terre. Nous restons en retrait, sachant que nous sommes des délégués d’un autre monde. Nous avons un Royaume qui sera bientôt au pouvoir, Seigneur. Notre grand Roi viendra bientôt prendre le contrôle de tous les royaumes qui sont dans Son domaine. Et Il gouvernera et régnera; avec Lui, ici sur terre, pendant mille ans, et pour toujours, nous serons avec Lui.

E-7 Avec cela à l’esprit, Seigneur, nous attendons maintenant avec impatience la réponse à nos prières. Nous regardons à notre confession. Si nous avons fait quelque chose, dit quelque chose, ou pensé quelque chose qui était contraire à Ta grande volonté, que le Sang de Jésus-Christ nous purifie.

E-8 Conduis-nous, Seigneur, comme la sœur le disait, ce soir, alors qu’elle et son mari sont en route vers Chicago. Conduis-les, Seigneur Dieu, à l’endroit où Tu pourras les utiliser, afin qu’ils soient des faisceaux de lumière pour d’autres qui sont en train de tâtonner dans l’obscurité, qui ne connaissent pas notre Seigneur Jésus. Nous Te remettons maintenant la réunion, et nous écouterons attentivement Ta Parole de correction, afin de savoir comment nous préparer pour cette grande heure — nous le demandons au Nom de Jésus. Amen.

[Espace non enregistré sur la bande. Frère Neville fait des commentaires.—N.D.É.]

Que le Seigneur te bénisse. Merci, frère.

E-9 C’était un peu imprévu pour moi. Comme j’étais à la maison, je me suis dit que, si je n’avais pas vraiment à aller quelque part en urgence, je m’en voudrais de rester à la maison, de ne pas venir à la réunion de prière. Je suis arrivé à l’improviste, c’était imprévu pour moi et pour ma famille aussi. À peine rentré, je suis reparti aussitôt. Donc, j’ai dit: “Je vais à la réunion de prière.” Elle n’a même pas eu le temps de se préparer pour venir, puisqu’elle ne savait pas que je viendrais.

E-10 Alors, je suis heureux d’entendre le témoignage de la sœur, là, du frère, à propos de cette Lumière là-bas, en Caroline du Sud, ou en Caroline du Nord, quelque part. C’était à Greenville, n’est-ce pas? [Une sœur dit: “Non. À Southern Pines.”—N.D.É.] À Southern Pines. Oui.

E-11 Frère Lee Vayle était ici aujourd’hui. Je l’ai baptisé aujourd’hui, on a eu un service de baptêmes ici, aujourd’hui. Frère Lee Vayle, vous savez, et les ministres, là, Frère Parker Thomas. Il y a eu…

E-12 Je me souviens de—de la fois où une sœur était recouverte d’une ombre. Ç’a été une grande confirmation, sœur, de ce que… Parfois le Saint-Esprit nous laisse continuer comme ça, pour éprouver notre foi, pour voir ce que…et pour éprouver la foi des autres. Lorsqu’on regarde quelque chose qui est là devant nos yeux, qu’on voit quelque chose et qu’on le dit; les autres qui regardent et ne le voient pas, ils disent que la chose n’est pas là. Voyez? Mais elle est bien là.

E-13 Personne ne voyait la Lumière qui était là, au-dessus de Paul, mais Elle était bien là. Personne n’a vu cette colombe descendre du Ciel, dans cette Lumière, sous cette forme-là, et s’arrêter au-dessus de Jésus, personne d’autre que Jean. Mais Elle était bien là. Voyez?

E-14 Et donc, plus tard, quand je parlais aux gens de cette Lumière qui est semblable à une Colonne de Feu, personne ne voulait y croire. Mais maintenant, l’œil mécanique de l’appareil photo L’a identifiée, comme Elle est venue.

Et l’esprit mauvais est sombre.

E-15 C’est comme nos vies: nous sommes des ombres. Et nous sommes… Si nous sommes une lumière, si nos vies cadrent avec la Lumière du jour, nous marchons dans la Lumière.

E-16 C’est comme lorsque vous regardez dehors, et que vous dites: “Je vois le soleil”, pendant la journée. Vous—vous voyez l’ombre du soleil. C’est un reflet du soleil. Ce n’est pas le soleil en soi, mais c’est la preuve que le soleil existe. C’est la preuve que le soleil existe.

E-17 Bon, et quand, par exemple, je vous vois assis là, en train de vous éventer, de parler, cela signifie que vous êtes vivants, mais ce n’est qu’une ombre de la vie.

E-18 En effet, pour que quelque chose produise une ombre, il faut qu’il y ait de l’obscurité dedans. Voyez? C’est que, dans une ombre, il faut qu’il y ait une certaine quantité d’obscurité et une certaine quantité de lumière, pour créer cette ombre. Ça ne peut pas être totalement sombre, et ça ne peut pas être totalement clair. Si c’est sombre, c’est vraiment très sombre. Si c’est clair, il n’y a pas d’ombre, rien qui puisse produire une ombre. Par contre, s’il y a un mélange d’obscurité et de lumière, cela produit une ombre.

E-19 Donc, en réalité, nous sommes des ombres de lumière. Vous reflétez maintenant une vie qui est quelque part. Si vous le faites et que vous êtes Chrétien, alors, comme ceci est une ombre, ça ne fait que prouver qu’il existe une Vie où vous ne pouvez pas mourir, parce que dans cette vie-ci, il y a la mort. Voyez? Mais c’est une ombre, puisque vous êtes vivant, un être animé qui a la capacité de voir, de penser, de bouger, de parler, et qui est muni des cinq sens du corps. Mais vous savez tout de même que ceux-là, ils sont en train de mourir. Et il y a tant d’ennuis. Vous savez que ça ne peut être que… C’est un reflet, voyez, qui indique que la vie et la mort sont entremêlés.

E-20 La partie physique doit mourir. Mais si vous reflétez, par votre vie mortelle, la Lumière du Ciel, alors vous reflétez la Vie Éternelle, Dieu. Donc, quand vous mourez, vous ne pouvez pas faire autrement que d’aller vers cette Lumière, parce que c’est Elle que vous avez reflétée.

E-21 Si vous êtes du monde des ténèbres, c’est ce que vous reflétez, et vous ne pouvez faire rien d’autre qu’aller vers les ténèbres. Voyez? Donc, ici, nous sommes un reflet. Alors, nous voyons qu’aussi sûr que le Saint-Esprit reflète la Lumière et la Vie, eh bien, la mort, elle, reflète les ténèbres.

E-22 Et les voilà, tous les deux. Dem-… D’ici la fin de la semaine, peut-être d’ici dimanche, nous allons faire agrandir la petite photo pour l’avoir en grand format, et qu’on puisse la mettre sur le tableau d’affichage.

E-23 C’est là que votre photo est accrochée, là-bas sur le tableau d’affichage. Je ne sais pas si vous l’avez remarquée ou non. Et alors…

Il y a environ une semaine, en—en Jamaïque, où j’ai fait du travail missionnaire… Nous envoyons des bandes partout dans le monde. Et Les Sept Sceaux sont arrivés jusque… très loin, dans l’arrière-pays de la Jamaïque, là, à l’intérieur des terres. C’est très primitif, là-bas, à l’intérieur, derrière la montagne Bleue. Et parfois, les autochtones, ils ont un— un magnétophone que nous leur fournissons, il faut—faut le remonter à la manivelle, comme le vieux gramophone Victrola, le remonter puis le laisser—laisser jouer, comme ça. Au bout de quelques minutes, quelqu’un doit le remonter.

E-24 Ce groupe avait une—une petite batterie, une batterie de six volts, ou quelque chose, qui servait à faire jouer le magnétophone. Ils—ils étaient tous assis ensemble, à peu près le même nombre de personnes qu’ici ce soir, et je crois qu’ils écoutaient les Sceaux. Et pendant que je parlais, ils ont remarqué que cette même Colonne de Feu est entrée dans la pièce, s’est dirigée vers l’endroit où se trouvait le magnétophone, et s’est arrêtée au-dessus de celui-ci. Ils sont allés chercher un appareil photo, et ils L’ont photographiée. C’est exactement la Même, La voilà, suspendue juste au-dessus du magnétophone. Nous allons la faire agrandir, afin de la mettre sur le—le tableau d’affichage là-bas, et que vous puissiez la voir.

E-25 Nous sommes si reconnaissants pour la grâce de Dieu qui est entrée dans notre…qui nous a fait entrer dans Sa Présence en ce jour. Donc, nous sommes reconnaissants pour beaucoup de choses.

E-26 Là, je pense que je vais regarder ici, pour voir si je peux trouver quelques—quelques notes, ou quelque, quelque chose sur quoi j’ai déjà prêché. Ou trouver un genre de—de… Bon, et j’ai noté quelques sujets ici, dans un carnet. Si je peux en trouver un, peut-être que le Seigneur me donnera quelques paroles en rapport avec cela, pendant que nous prions.

Maintenant, nous nous attendons à de grandes choses pour dimanche.

E-27 J’en ai parlé dans les Messages. Et dimanche, je vous ai retenus longtemps sur ce sujet: “Pourquoi cries-tu à Moi? Parle au peuple et avance.”

E-28 Bon, donc, dimanche, ce sera le service de guérison, nous allons prier pour les malades. Maintenant, quand il est question des malades — quand nous prions pour les malades, s’ils ne sont pas guéris, il y a sûrement une raison à ça. Alors, si le Seigneur le veut, je voudrais aussi apporter une courte prédication dimanche matin. Donc, je vais faire un service de guérison et prier pour tout le monde. Billy Paul ou d’autres personnes seront ici dimanche matin, vers huit heures, quand l’église ouvrira ses portes, afin de distribuer des cartes aux gens qui entreront, au moment de leur arrivée.

E-29 Et donc, je veux essayer — je crois que le Seigneur m’a éclairé un peu sur les raisons pour lesquelles certaines personnes ne sont pas guéries. Je—je crois que c’est parce que certaines choses n’ont pas été bien comprises. Et je—je crois que nous parlerons peut-être de ça dimanche matin, si le Seigneur le veut.

E-30 Maintenant, la réunion de prière du mercredi soir est juste une courte réunion où nous nous rassemblons pour prier, comme nous l’avons fait, et où nous nous rencontrons.

E-31 Des fois, je—je crois, l’une des grandes choses que je constate aujourd’hui, c’est un manque de sincérité à l’égard de ce que nous croyons. Voyez? Voyez? Si Dieu, à l’époque de John Wesley, avait fait, à cette époque-là, ce qu’Il a fait aujourd’hui, qu’est-ce que cela aurait produit; et à l’époque de Martin Luther, ou de n’importe qui d’autre? Ce que nous Le voyons faire, et qui a été prouvé à la fois par l’Église, par l’Esprit et par la science — et chaque action, cette—cette—cette émulsion photographique doit le reconnaître. Et voici, la Parole de Dieu annonce Cela et Le déclare avant que Cela s’accomplisse. Et là, Il agit, Il prophétise, et Il démontre que la chose même qu’Il avait dite, c’est ce qui s’accomplira parfaitement, exactement ce qu’Il avait dit. Et malgré tout ça, nous restons assis paresseusement, comme si nous nous demandions: “Eh bien, je me demande, est-ce que cela s’applique à moi? Je me demande, est-ce que cela s’applique vraiment à—à l’église, dans sa totalité? Ou—ou, je me demande, est-ce que je suis réellement inclus dans Ceci?” Je pense que dimanche matin, j’essaierai de parler de certains de ces principes, ce qui pourra nous éclairer un peu.

E-32 Maintenant, pour ce soir, j’ai relevé quelque chose, que j’ai trouvé ici, juste avant de venir. Je me suis dit: “Et si Frère Neville, en me voyant arriver, disait: ‘Monte ici, viens prêcher’, et s’asseyait?” Voyez? Je me suis dit: “Je ferais mieux de noter quelques passages de l’Écriture.” Parce que je sais que c’est—c’est un frère vraiment très aimable, et nous—nous l’apprécions.

E-33 Avant de prier pour la Parole qui sera apportée, je tiens à souligner la présence d’un—d’un frère. En fait, son nom m’échappe pour l’instant, ils sont deux. Ils sont ici, ce sont des amis à moi. Les… Ce sont des ministres, des évangélistes, présents sur le champ missionnaire. Ils ont entendu ces Messages sur les bandes. Et ils viennent de différentes églises dénominationnelles, deux jeunes gens. Et le jeune homme, l’un d’eux, cela a suscité chez lui un intérêt si grand qu’il a pris l’avion pour Tucson dernièrement, là où notre série de réunions touchait à sa fin. Je pense que j’étais au petit-déjeuner des Homme d’Affaires. Et ce jeune homme, ce brave jeune homme, est venu là-bas. Il est…

E-34 Ils sont du Kansas. Et ils sont venus jusqu’ici afin que je les marie. J’apprécie cela. De penser que des gens puissent croire autant en vos prières, croire que Dieu entendra et exaucera; des jeunes gens qui débutent dans la vie, comme ceci. Et quand ils sont arrivés, hier, pour que je les marie, ils se sont heurtés à la loi de l’État de l’Indiana, qui leur exige de rester trois jours ici dans l’État avant de pouvoir se marier, même si on leur a déjà fait les analyses de sang. Donc, ils ne peuvent pas se marier avant vendredi matin.

E-35 Je demanderais à notre frère là, au bout de la rangée, de bien vouloir se lever pour se présenter, lui et sa charmante petite dame, ainsi que le frère à côté d’eux.

E-36 [Le frère dit: “Merci, Frère Branham. C’est un privilège pour moi d’être ici. Je suis le Frère Roger O’Neil, j’habite dans le Kansas, et je parcours les champs de mission comme évangéliste, disant aux gens que ‘Jésus sauve, guérit, par la foi en Jésus…?…’ C’est ce que j’apporte toujours…?… Voici ma fiancée, Patricia Brown. Nous allons nous marier vendredi. Voici mon co-évangéliste et co-ouvrier, le Frère Ronnie Hunt, ici au bout. Et voilà sa fiancée, Carole…?… Nous sommes heureux d’être ici ce soir.”—N.D.É.]

E-37 Merci beaucoup. Nous souhaitons de tout cœur, à ces jeunes ambassadeurs au service de l’œuvre du Seigneur Jésus, que les bénédictions de Dieu les accompagnent, leur donnant encore plus d’élan sur le chemin. Alors je songeais, en attendant la Venue du Seigneur, en voyant des jeunes hommes et des jeunes femmes qui ont dans le cœur l’objectif de servir Christ, cela me ravit, voyez, de les voir aller de l’avant comme ceci. Que le Seigneur vous bénisse abondamment, mes frères et sœurs.

E-38 Maintenant, lisons dans ce petit Livre que je n’avais encore jamais utilisé pour prêcher. Et c’est très… Le Livre de Philémon, qui n’a qu’un seul chapitre. Et c’est…

E-39 J’ai un peu de sang irlandais, et je—et j’ai un fil de fer derrière mes dents du bas, pour faire tenir celles du fond. Je— je, parfois je ne prononce pas ces noms correctement, alors que je les connais bien. Et parfois je n’arrive pas à les prononcer correctement par manque d’instruction. Donc, quelqu’un a dit, là-bas au fond, “Philémon”, ce qui, je pense, est vraiment la bonne prononciation.

E-40 Maintenant, le premier verset, j’aimerais juste en relever un ou deux mots.

Paul, prisonnier de Jésus-Christ,…

E-41 Et c’est ce que je veux prendre comme sujet ce soir, si le Seigneur le veut: Prisonnier.

E-42 Maintenant, difficile d’imaginer Paul se considérer comme un prisonnier. Un homme né libre, rempli du Saint-Esprit, mais pourtant, il se dit “prisonnier”.

E-43 Or, nous voyons, quand il s’adresse aux Corinthiens: “Paul, apôtre de Jésus-Christ.” En une autre occasion: “Paul, serviteur de Jésus-Christ par la volonté de Dieu”, quand il parle à Timothée, et à différentes personnes. Bon, quand il écrit à Philémon ici, il dit: “Paul, prisonnier de Jésus-Christ.” “Paul, apôtre”, j’aimerais prêcher là-dessus un soir. “Paul, serviteur”, prêcher là-dessus. Et ensuite: “Paul, prisonnier.”

E-44 Mais, ce soir, étant donné qu’il nous faudrait des heures pour bien nous pencher sur l’un de ces sujets, j’aimerais prendre, ce soir: “Paul, le prisonnier”, et prendre pour sujet: Prisonnier.

Maintenant, courbons la tête un instant.

E-45 Seigneur Jésus, tout homme qui en a les capacités physiques peut tourner les pages de cette Bible, mais seul le Saint-Esprit peut L’interpréter et En éclairer le sens. Nous Lui demandons de venir maintenant nous aider à comprendre pourquoi c’était adressé ainsi: ce grand et puissant prophète, Paul, qui, pourtant, se dit “prisonnier”. Puisse le Saint-Esprit nous révéler ceci, alors que nous nous attendons à Lui, au Nom de Jésus-Christ. Amen.

E-46 Maintenant, je peux m’imaginer Paul — quand il a écrit cette lettre à Philémon — assis en prison, là-bas dans le donjon de cette ville: un—un—un prisonnier. Alors, lui qui était dans cette situation, il savait fort bien ce que signifiait ce mot. Il était entouré de—de—de barreaux. Il—il ne pouvait être libéré qu’à condition que quelqu’un le mette en liberté. Il savait ce que c’était que d’être un prisonnier. Et puis, je crois que ce que le—l’apôtre a voulu un peu signifier par cela…il ne l’a pas adressée ainsi par rapport à sa situation comme prisonnier, son—son être physique assis là, dans cette—dans cette prison. Mais je crois qu’il faisait allusion à son—son être, son—son—son esprit, sa volonté, qui étaient prisonniers de Jésus-Christ.

E-47 Or, nous sommes tous nés avec le libre arbitre, nous pouvons prendre toutes les décisions que nous voulons. Dieu, qui est juste, agit ainsi, parce qu’Il doit placer tous les hommes sur la même base, autrement, Il a placé le mauvais homme sur…Il a placé le premier homme sur une mauvaise base quand Il lui a donné le libre arbitre. Voyez? Ce soir, nous sommes tout à fait comme Adam et Ève. Il n’y a aucune différence. Le bien et le mal sont placés devant chacun de nous. La vie et la mort — nous pouvons faire notre choix; c’est à vous de le faire. Voyez?

E-48 C’est ce qu’ont fait Adam et Ève, voyez, et—et ils ont fait le mauvais choix. Et alors, à cause de ça, toute la race, la race humaine, a été livrée à la mort, la peine de mort.

E-49 Puis, Dieu est descendu sous la forme d’un homme et a pris cette mort sur Lui, Il a expié la peine de mort, afin que les…que Ses sujets qui avaient le désir de—d’être libérés puissent être mis en liberté.

E-50 Or, s’Il nous traite différemment de la manière dont Il a traité Adam et Ève, qu’Il nous fait simplement traverser quelque chose et dit: “Je vais vous sauver, que vous le vouliez ou non”, alors, Il a placé Adam et Ève sur—sur une mauvaise base, voyez-vous. Mais chacun de nous doit choisir aujourd’hui entre la mort et la vie. Nous pouvons le faire.

E-51 Comme je viens de le dire, voilà, votre lumière démontrera, votre vie démontrera exactement de quel côté vous êtes. Peu m’importe de quel côté vous prétendez être. Ce que vous faites au quotidien démontre ce que vous êtes. Vous avez entendu ce vieux dicton: “Votre vie fait tellement de bruit que je n’entends pas votre témoignage.” Voyez? Vos—vos actes font tellement de bruit.

E-52 Pousser des cris et sauter, j’ai toujours cru à ça. Par contre, j’ai toujours dit: “Ne sautez pas plus haut que vous vivez, parce que c’est ce que le monde va observer.” Voyez-vous? Vous devez sauter à la hauteur de la vie que vous menez, pas plus haut, donc, parce que quelqu’un vous observe. Alors, quand…

E-53 Les gens ne viennent pas à l’église. Ils—ils, beaucoup ne veulent pas venir, c’est tout. Et certains de ceux qui ne viennent pas sont des gens sincères. Ils ont vu tellement de corruption dans l’église qu’ils ne veulent rien avoir à faire avec ça. Et souvent, franchement, on ne peut pas vraiment les blâmer, voyez, à cause de—de la façon dont les gens se conduisent. Ils se disent Chrétiens. Ils sont la plus grande pierre d’achoppement du monde: l’homme et la femme qui professent être Chrétiens, alors qu’ils vivent le contraire de ce qu’ils professent. C’est tout à fait exact.

E-54 Parlons des déceptions qu’il y aura au Jugement. Eh bien, le pécheur, le contrebandier d’alcool, celui qui joue à des jeux d’argent, l’adultère, ce—ce n’est pas lui qui sera déçu quand il entendra lire sa sentence: “Allez dans le feu qui ne s’éteint point.” Il ne sera pas déçu. Mais le bonhomme qui essaie de se cacher derrière un genre de confession religieuse, c’est lui qui sera déçu au Jour du Jugement. Voyez? Celui qui confesse être Chrétien, alors que sa vie, c’est autre chose. Il vaudrait mieux pour lui n’avoir jamais fait la moindre confession, jamais commencé, que de commencer et vivre ensuite autre chose. En effet, il est la plus grande pierre d’achoppement qui soit, celui qui confesse, déclare qu’il—qu’il—qu’il est Chrétien, alors que sa vie, c’est autre chose.

E-55 Gardez-vous toujours de juger votre vie par la quantité de puissance que vous avez pour accomplir des miracles. Et il ne faut pas se juger non plus par la quantité de connaissance qu’on a de la Parole. Mais jugez-vous toujours, en regardant en arrière et en faisant un inventaire pour voir le genre de fruit que porte la vie que vous menez en ce moment. Voyez?

E-56 Il y a quelque temps, à une réunion des hommes d’affaires à Phoenix, en Arizona, j’ai justement pris comme sujet de prédication: le reflet de Jésus — refléter la Vie Chrétienne. J’ai dit que je suis né pas loin d’ici, dans le Kentucky, où tout est très primitif, et c’était particulièrement vrai quand j’étais enfant. Et un certain petit garçon n’avait pas de—de—de—de maison comme celles que nous avons ici, où tant de jolies dames doivent se regarder dans des miroirs, placés partout dans la maison, pour bien arranger leurs cheveux, et tout. Mais lui, il n’avait qu’un petit miroir, rien qu’un petit bout de miroir accroché à un arbre dehors, à l’endroit où se trouvait la tablette pour se laver, là où sa mère et son père se lavaient et se peignaient les cheveux, et tout, en se servant du petit bout de ce vieux miroir accroché à un arbre.

E-57 En fait, c’est ce genre de maison là que nous avions. Si quelqu’un voulait se voir dans le miroir, nous les enfants, nous devions aller chercher une caisse et monter sur une tablette dont on se servait pour se laver, et ensuite, se regarder dans ce bout de—de miroir que j’avais moi-même ramassé dans une décharge. Ça, ce n’était pas dans le Kentucky. C’était dans l’Indiana, pas loin d’ici, sur Utica Pike.

E-58 Alors, comme ça, cet enfant ne s’était encore jamais vraiment vu. Et le voilà en ville, en visite chez sa grand-mère. Et à… En parcourant la pièce, — la grand-mère avait une maison où il y avait un miroir pleine grandeur sur la porte, — donc, en courant dans la—la pièce, le petit garçon a vu un autre petit garçon en face de lui. Et ce petit garçon courait, lui aussi. Alors, il a eu l’idée de s’arrêter pendant quelques minutes pour voir ce que le gamin allait faire. Et, quand il s’est arrêté, le petit garçon s’est arrêté. Quand il a tourné la tête, le petit garçon a tourné la tête. Il s’est gratté la tête, le petit garçon a gratté la sienne. Finalement, il s’est approché, pour examiner. Et il s’est retourné. Sa mère l’observait, et sa grand-mère, tout étonnées. Il a dit: “Mais, maman, c’est moi!”

E-59 Alors, j’ai dit ceci: “Nous aussi, nous reflétons quelque chose.” Voyez? Notre vie présente un reflet.

E-60 Et maintenant, si nous vivions aux jours de Noé, de quel côté serions-nous? Quel côté aurions-nous choisi, à cette grande époque où Noé a vécu? Quel côté aurions-nous choisi, aux jours de Moïse? Quel côté, aux jours d’Élie le prophète, alors que le monde entier avait été englouti dans une—une grande masse de— de modernisme, à l’image de cette Jézabel moderne qui s’était débarrassée de tous les serviteurs du Seigneur en les entraînant dans la voie de la mondanité? L’église et les sacrificateurs s’inclinaient tous devant elle. Auriez-vous choisi le côté de la popularité, ou auriez-vous été du côté d’Élie?

E-61 Et, aux jours du Seigneur Jésus, quand nous pensons à cette Personne impopulaire, sans instruction du monde, on n’a jamais pu trouver d’école qu’Il aurait fréquentée, sans aucune— aucune expérience de séminaire. Et—et Il a grandi avec la réputation d’avoir eu une “naissance illégitime”. Il a ensuite paru, prêchant un Évangile qui était contraire à tout ce qu’on leur avait enseigné. Très… Et Il condamnait les ministres, leurs organisations, et tout.

E-62 Alors, les organisations avaient fait cette—cette—cette déclaration: “Quiconque ira ne serait-ce qu’écouter ce soi-disant prophète sera exclu de la synagogue”, c’était un—un péché mortel. Il fallait rendre des comptes. La seule façon pour eux de rendre un culte, c’était sous le sang de l’agneau. Il fallait participer à ce sacrifice. Et—et donc, ils étaient bannis, c’était une chose très sérieuse.

E-63 Et cet Homme ne tenait aucun compte de tout cela. Pourtant, Il était en harmonie parfaite avec les Écritures, mais pas de la façon qu’eux Les connaissaient. Quel côté auriez-vous choisi? Voyez? Maintenant, ne… La vie que vous vivez en ce moment est le reflet actuel de ce que vous auriez fait en ce temps-là, parce que c’est toujours le même esprit qui vous habite. Voyez? Si vous vous rangez du même côté qu’eux maintenant, c’est ce que vous auriez fait en ce temps-là. Parce que ce même esprit qui est en vous maintenant était dans les gens en ce temps-là. Voyez?

E-64 Le diable ne retire jamais son esprit; il passe simplement d’un homme à l’autre.

E-65 Dieu non plus ne retire jamais Son Esprit; Il passe de l’un à l’autre. Voyez?

E-66 Donc, ce même Esprit qui était sur Élie est venu sur Élisée; et sur Jean-Baptiste, C’était le même, et ainsi de suite.

E-67 Le Saint-Esprit qui était sur Christ est venu sur les disciples, et ça continue, Il est encore sur les gens. Vous voyez? Dieu ne retire jamais Son Esprit.

Donc voilà, nous devons faire un choix.

E-68 Et je—je ne vois pas là Paul regretter quoi que ce soit, et se dire peiné d’être prisonnier. Mais il se désignait… Je crois que Paul, au moment où il écrivait cette lettre avec cette plume, que c’est le Saint-Esprit qui le poussait à écrire cela. Afin que, peut-être encore ce soir, nous puissions tirer le contexte de notre texte, pour montrer pourquoi Paul a fait cela. En effet, puisque c’est l’Écriture, et l’Écriture est Éternelle. Je crois que c’est là, dans cette vieille prison crasseuse, que Paul a écrit à son collègue, là, à son frère, qu’il était “prisonnier de Jésus-Christ”. Il pouvait donc exprimer cela en voyant ce qui l’entourait. Eh bien, il était en prison, mais ce n’était pas de cela qu’il parlait à ce—ce serviteur de Christ, un compagnon dans le ministère. Ce qu’il disait, c’est qu’il était prisonnier de la Parole de Jésus-Christ, parce que Christ est la Parole.

E-69 Et Paul avait été un grand érudit à son époque. Il avait de grandes ambitions. C’était un—c’était un—un—un homme qui avait été formé par des gens, par un homme appelé Gamaliel, un grand enseignant à son époque, d’une des meilleures écoles qu’il pouvait fréquenter. Par exemple, comme nous, on dit ‘Wheaton’ ou ‘Bob Jones’, ou quelque grande école fondamentaliste. On l’avait instruit comme—comme—comme ministre de la Parole. Et il était bien instruit, brillant, un jeune homme intelligent qui avait la grande ambition de devenir, peut-être un jour, sacrificateur ou souverain sacrificateur pour son peuple.

E-70 Il avait une ambition. Et nous voyons qu’il avait été formé pour réaliser cette grande ambition, et qu’il y avait consacré toute sa vie, peut-être depuis l’âge de huit ou dix ans, jusqu’à l’âge de trente ou trente-cinq ans, moment où il avait terminé l’université et reçu son diplôme. Et il avait tous ses diplômes et tout, et il était bien considéré de tout le—le clergé, et même du souverain sacrificateur à Jérusalem. Il avait reçu de lui des ordres, des ordres personnels, écrits, par lesquels il avait confié à ce grand Saul la mission “de descendre à Damas, afin de trouver là-bas tous ceux qui rendaient un culte à Dieu d’une manière contraire à ce que lui, il avait dicté, de les lier et de les jeter en prison”. Il avait reçu ordre de les mettre à mort, à la rigueur, s’il jugeait bon de le faire. Il était… Il avait de grandes ambitions.

E-71 Et alors, Dieu a complètement sorti de lui tout ce pour quoi il avait été formé. Voyez? Alors, son objectif, ce pour quoi son père avait dépensé de l’argent, les ambitions de son père et de sa mère, tout cela lui a été enlevé, parce que—que Dieu avait prévu quelque chose d’autre. Donc, il était prisonnier, détaché de l’objectif qu’il avait dans la vie, il était devenu prisonnier de Jésus-Christ, qui était la Parole.

E-72 Ce chemin vers Damas avait changé Paul. Pendant qu’il était en route, peut-être vers onze heures, il a été jeté à terre. Et il a entendu une Voix qui lui a dit: “Saul, pourquoi Me persécutes-tu?” Il a levé les yeux. Et quand il a levé les yeux, lui qui était Juif, il savait que cette Colonne de Feu, c’était le Seigneur qui avait conduit les enfants d’Israël, et là, en effet, il a reconnu que c’était Elle.

E-73 Rappelez-vous, cet Hébreu n’aurait jamais appelé quoi que ce soit “Seigneur”, S majuscule-e-i-g-n-e-u-r, Elohim, à moins qu’il ait été convaincu que c’était bien Lui, parce qu’il était un érudit accompli. Et, quand il a levé les yeux, et qu’il a vu Cela, une Lumière, une Colonne de Feu qui avait conduit son peuple dans le désert, alors il a dit: “Seigneur,” Elohim, S majuscule-e-i-… “Seigneur, Qui es-Tu?”

E-74 Quelle surprise cela a dû être pour ce théologien — dire: “Je suis Jésus”, Celui-là même à qui il s’était tant opposé. Quel—quel revirement! Oh! Oh! Cela a dû être quelque chose d’extraordinaire pour cet homme, lui qui avait toutes ces ambitions, il a découvert tout à coup que ce qu’il faisait là, c’était persécuter. Ses ambitions l’avaient mené à—à s’éloigner davantage de la chose principale qu’il voulait accomplir. Alors, quel—quel grand choc cela a dû être pour cet apôtre, lorsqu’Il a dit: “Je suis Jésus”, Celui-là même qu’il persécutait. “Pourquoi Me persécutes-tu?”

E-75 Encore une petite citation que nous pouvons mentionner en passant. Voyez-vous, quand les gens se moquent de l’Église, ce n’est pas vraiment de l’Église qu’ils se moquent, c’est de Jésus qu’ils se moquent. “Pourquoi Me persécutes-tu?” Comment Paul qui était si intelligent, pouvait-il alors croire que C’était là… que ce Groupe de gens qu’il persécutait, c’était le Dieu même qu’il prétendait servir? Je pense que, — sans entrer dans les détails, — je pense que nous sommes tous suffisamment bien enseignés pour savoir ce que je veux dire ici. Il se passe la même chose aujourd’hui.

E-76 Paul, par ignorance, lui qui était pourtant intelligent et brillant, bien plus brillant que les Galiléens sans instruction qu’il persécutait, eux qui, par humilité, avaient déjà accepté cet Homme comme Seigneur. Mais Paul, avec sa grande instruction et son intellect, ne pouvait pas accepter Cela. Alors, quel revirement cela a dû être pour lui, sur cette route. Il a été frappé d’aveuglement, pour qu’il ne puisse pas exécuter sa commission, mais on l’a conduit vers un lieu, dans une rue appelée la Droite, dans la maison de quelqu’un.

E-77 Et là, le prophète nommé Ananias est venu, il l’avait vu en vision, il s’est rendu là-bas, il avait vu où il se trouvait, il est donc allé le trouver, et il est entré. Il a dit: “Saul, mon frère, le Seigneur, qui t’est apparu sur le chemin par lequel tu venais, m’a envoyé t’imposer les mains, pour que tu recouvres la vue et que tu sois rempli du Saint-Esprit.”

E-78 Voyez dans quelle situation il se trouvait. Quelle—quelle chose extraordinaire cela a dû être pour Paul! Voyez? C’était là complètement l’inverse de tout ce pour quoi il avait été formé. Et—et toute l’instruction qu’il avait reçue, cela—cela avait alors perdu toute valeur à ses yeux.

E-79 Là, il savait qu’il avait vécu une expérience. Donc, voici une autre bonne leçon pour nous: une expérience, à elle seule, ne suffit pas. Il faut que cette expérience soit conforme à la Parole du Seigneur. Donc, quand il a vu ça, et qu’il a reconnu que C’était Quelque Chose de grand, et que quelqu’un d’autre L’avait reçu avant lui, il est allé passer trois ans et six mois dans le—le désert, en Arabie; il a pris la—la Bible, telle qu’Elle était à cette époque-là, l’Ancien Testament, et s’est rendu là-bas pour—pour comparer l’expérience qu’il avait vécue, voir si Elle était conforme aux Écritures.

E-80 Maintenant, s’il avait dit: “Eh bien, ce n’était peut-être qu’un feu de paille”, et qu’il était passé à autre chose? “Je vais me fier à mon intelligence”?

E-81 Or, il devait devenir prisonnier de quelque chose, devenir prisonnier. Ainsi, après avoir établi une comparaison et vu ce qu’il en était, ce n’est pas étonnant qu’il ait pu écrire l’Épître aux Hébreux, sous forme de type. Voyez? Trois ans et demi passés là-bas, dans la Parole, où il a découvert que le Dieu même qui l’avait appelé était en train de le ramener, de transformer tout son intellect, transformer tout ce qu’il avait jamais pensé, tout ce pour quoi il avait été formé. Toute son ambition lui a été ôtée, et il est devenu prisonnier. L’amour de Dieu avait été si extraordinaire, et une telle—telle révélation, qu’il ne pouvait pas s’En détacher.

E-82 Voilà la véritable expérience de chaque vrai croyant qui rencontre Dieu. Vous—vous entrez en contact avec Quelque Chose qui est tellement grand que vous…que—que vous devenez un—un prisonnier, détaché de tout le reste. Voyez? Vous—vous vous éloignez de tout, pour vous constituer prisonnier de Ceci.

E-83 Cela a été exprimé une fois, lorsque Jésus a dit: “Le Royaume des Cieux est semblable à un homme qui achète des perles. Et quand il trouve cette Perle magnifique, il vend tout ce qu’il a pour L’acquérir.”

E-84 Et c’est la même chose, ici. Vous—vous avez une conception intellectuelle, vous avez une—une—une—une expérience théologique, mais quand vient le moment où vous—vous—vous trouvez vraiment la Chose authentique, alors vous—vous vendez tout le reste, et vous vous emprisonnez dans Ceci.

E-85 Paul en savait quelque chose. Il—il a constaté qu’il était attelé à Quelque Chose. Comme quand nous accrochons un harnais à un—un—un cheval, c’est dans le but de—de tirer quelque chose. Et Paul savait, suite à cette expérience, et à ces trois ans et demi passés à mettre en parallèle avec la Bible la—l’expérience qu’il avait vécue, il a pris conscience que Dieu l’avait choisi et qu’Il l’avait attelé par le Saint-Esprit, l’expérience qu’il avait vécue allait servir à amener l’Évangile en présence des gens des nations. L’Esprit Lui-même l’avait attelé.

E-86 Et aujourd’hui, en tant que serviteurs de Christ, nous sommes maintenant attelés, accrochés. Nous ne pouvons pas nous en aller. Nous sommes rivés à Elle, attelés à la Parole. Peu importe ce que n’importe qui d’autre peut dire, vous êtes attelés à Elle. Il y a quelque chose là, qui fait que vous ne pouvez simplement pas vous En détacher. Vous êtes attachés à Elle, sous Son joug, par le Saint-Esprit qui vous a mis sous le joug de la Parole. Peu importe ce que n’importe qui d’autre peut dire, c’est la Parole qui compte, et ça toujours. Il Y était attelé, sous Son joug. Il était attelé à la Parole, par l’Esprit.

E-87 Il avait appris là-bas, derrière le—le désert d’Arabie. Alors, toutes ses anciennes choses, ses expériences et son ambition, il avait été dépouillé de ces choses.

E-88 Maintenant, c’est ce que nous voyons aujourd’hui: nous devons d’abord être dépouillés. Et les gens ne veulent pas être dépouillés. Le frère méthodiste veut conserver un peu de son enseignement méthodiste. Oui. Le frère baptiste veut conserver un peu de son enseignement baptiste. Voyez? Mais vous devez absolument être dépouillés de tout, et naître de nouveau, voilà, renaître. Et à partir de là, que le Saint-Esprit prenne la conduite. Vous ne pouvez pas dire: “Bon, eh bien, mon—mon papa dit que, quand il est entré, entré dans l’église, il a serré la main du pasteur. C’est, c’est un bon membre, fidèle.” C’était peut-être très bien pour sa race, mais nous, nous sommes d’une autre race. Voyez? Nous devons maintenant revenir aux temps Bibliques de notre époque.

E-89 Les sacrificateurs étaient, eux aussi, attelés. Mais, voyez-vous, ils étaient entrés dans une autre dispensation, et ils—ils ne s’étaient pas dépouillés de leur vieux harnais pour mettre un nouveau harnais.

E-90 Et nous retrouvons la même chose aujourd’hui. Nous avons traversé un âge dénominationnel, comme nous l’avons démontré par les âges de l’église, la Bible, et tout. Mais nous arrivons maintenant dans un âge libre, où le Saint-Esprit Lui-même descend, démontre ce qu’Il est, et Se fait connaître, accomplit chaque promesse qu’Il a faite. Oh! la! la! Quel temps glorieux!

E-91 Et il savait que, — autre chose, — il savait qu’il ne pouvait pas aller à des endroits où, en étant attelé à Ceci, il ne…où il, où il voulait aller. Il savait que son ambition l’attirait parmi des frères où il était le bienvenu, mais il était contraint par l’Esprit à faire quelque chose d’autre. Il ne s’appartenait plus.

E-92 Peut-être que quelqu’un pouvait dire: “Frère Saul, Frère Paul, nous voulons que tu viennes par ici, parce que nous avons la plus grande église. Nous avons l’assemblée la plus nombreuse. Tu auras d’énormes offrandes, et tout.”

E-93 Mais il était contraint par l’Esprit — il pensait: “J’ai un frère là-bas. Je voudrais aller sauver ce frère, le conduire au Seigneur.” Mais l’Esprit le contraignait à aller ailleurs. Il était prisonnier. C’est exact.

E-94 Ô Dieu, fais de nous ce genre de prisonniers là: délivre-nous de notre propre ambition égoïste, de nos propres jugements et de notre meilleure façon de penser, pour que nous soyons prisonniers de Jésus-Christ. Je pense que c’était là une grande déclaration: “Je suis prisonnier de Jésus-Christ.”

E-95 Et souvenez-vous, Il est la Parole. Voyez? Peu importe ce que n’importe qui d’autre peut penser, c’est la Parole qui compte. Voyez? Si vous êtes prisonnier de la Parole, aucune dénomination ne peut vous En détacher. C’est—c’est la Parole qui compte. Vous êtes simplement… Vous En êtes prisonnier, voilà tout. Vous devez agir comme Elle agit.

E-96 Donc, il ne pouvait pas aller à certains endroits où il aurait voulu aller, parce que (pourquoi?) l’Esprit le lui interdisait. Vous vous rappelez, souvent Paul a essayé d’aller quelque part, il se disait: “Je pourrais faire de grandes réunions là-bas”, mais l’Esprit le lui interdisait. Alors, n’est-ce pas là une preuve et une déclaration qui indiquent clairement que Paul était prisonnier? [L’assemblée dit: “Amen.”—N.D.É.] Prisonnier de Jésus-Christ, attelé à Sa Parole, par l’Esprit! Oh! J’aime ça. Oui.

E-97 Il était lié. Il était lié par une chaîne, par des fers d’amour, pour qu’il fasse la volonté de Dieu, et elle seule. Il était prisonnier. Il était enchaîné dans des fers d’amour. Il était attaché à Christ, sous Son joug. Il ne pouvait pas se mettre sous un autre joug. Il était attaché à Lui, sous Son joug. Alors, il devait aller là où la Conduite allait. Peu importe combien le pâturage était vert de ce côté-ci ou de ce côté-là, il devait aller dans la direction du Conducteur et du joug.

E-98 Oh, ce soir, si seulement nous, du Branham Tabernacle, nous pouvions devenir prisonniers, renoncer à notre propre être égoïste, à notre propre ambition, pour nous abandonner complètement et nous mettre sous Son joug. Peu importe ce que pense le reste du monde, ce que fait le reste du monde, nous sommes sous un joug, dans des chaînes d’amour, nous sommes prisonniers. “Mes pieds sont tellement sous le joug de Christ qu’ils refusent de danser. Mes yeux sont tellement sous le joug de Christ que, quand je vois ces strip-teaseuses modernes dans la rue, Il détourne ma tête. Mon—mon cœur est tellement sous un joug d’amour pour Lui que je ne peux plus avoir d’amour pour ce monde. Ma volonté est tellement sous Son joug que je ne sais même plus quelles sont mes ambitions. Seulement: ‘Partout où Tu me conduiras, je Te suivrai, Seigneur.’ Je serai prisonnier.” Voyez?

E-99 Paul était bien un prisonnier. Ce qu’il a déclaré là n’était pas faux. Il avait été formé par le Saint-Esprit, qui lui avait aussi appris à s’attendre à la Parole. Bon, on l’avait formé pour prendre une certaine direction, mais—mais Dieu l’avait maintenant formé pour prendre une autre direction. Le Saint-Esprit lui a appris à s’attendre au Seigneur, quelles qu’aient été ses ambitions.

E-100 Maintenant je vais, avec l’aide du Saint-Esprit, vous montrer quelque chose. Voyez? Maintenant prenons juste un exemple.

E-101 Un jour, Paul et Silas descendaient la rue d’une certaine ville où ils faisaient des réunions de réveil. Alors une jeune fille possédée d’un démon le suivait constamment, en criant derrière lui. Et sans doute que Paul savait qu’en tant qu’apôtre, il avait l’autorité, il pouvait réprimer cet esprit maléfique, le chasser de cette femme. Mais, avez-vous remarqué? Il a attendu, jour après jour, jusqu’à ce que, tout à coup, le Saint-Esprit lui parle, lui dise: “C’est maintenant l’heure.”

E-102 Alors il a dit: “Esprit, sors d’elle.” Voyez? Il savait s’attendre au Seigneur.

E-103 Et c’est comme ça que tant de gens, aujourd’hui, jettent l’opprobre sur la Parole. Ils vont de l’avant avec une ambition. Combien de réveils ont échoué à cause d’une chose pareille: l’évangéliste n’attend pas de voir ce que le Seigneur a à dire! Des gens disent: “Venez par ici”, et ils—ils y vont tout de suite, parce que l’association dit: “Vas-y.” Alors que le Saint-Esprit, Lui, dirait autre chose. Mais l’ambition de cet homme, qui désire devenir surveillant général ou—ou quelque chose du genre, un ancien, ou un évêque, ou quelque chose, va le pousser: “Tu dois y aller.” Pourtant, il sait ce qu’il en est. Le Saint-Esprit dit: “Va ici.” Voyez? Il est sous le joug de son organisation. Il est prisonnier de cette organisation.

E-104 Mais, s’il est sous le joug de Christ, il est conduit par le Saint-Esprit. Il…?… Voyez? Il—il est sous un joug, prisonnier. Peu importe ce qui est dit ailleurs, ça ne change rien; c’est—c’est un— c’est un—un airain qui résonne et une cymbale qui retentit. Il n’écoute que la Voix de Dieu, et il ne parle que lorsqu’Elle se fait entendre. Il ne dit rien.

E-105 Quelqu’un dit: “Oh, oh, Frère Jones!” Frère Roberts, ou quelques-uns de ces grands hommes de notre pays aujourd’hui, comme Tommy Hicks, ou—ou—ou Oral Roberts; ou—ou Frère Tommy Osborn, certains de ces grands évangélistes. Si quelqu’un disait: “Eh, viens par ici, Tommy; tu es un grand homme de Dieu.” (Ou Oral.) “Je—j’ai un—un oncle qui est couché par ici, il est—il est cloué au lit. Il est—il est malade. Je voudrais que tu viennes. Je crois que tu as la force de le guérir.” Voyez?

Et peut-être que le Saint-Esprit lui dit: “Pas maintenant.”

E-106 Mais cependant, l’amitié qui le lie à cet homme l’oblige à aller avec lui. S’il n’y va pas, il devient un ennemi de cet homme. Cet homme dit: “Eh bien, il est allé chez un tel guérir cet enfant, ou ce garçon. Je sais qu’il l’a fait. Et moi qui suis son ami depuis des années, tu vois, il n’a pas voulu venir chez moi.”

E-107 Mais si, par le Saint-Esprit, il est contraint à ne pas y aller, il a intérêt à ne pas y aller, s’il est sous le joug de Dieu. Il aime son ami. Mais il a intérêt à être sous la conduite du Saint-Esprit pour y aller, parce qu’autrement, ça ne servira à rien. Cela m’est arrivé bien des fois.

E-108 Mais Paul attendait simplement que l’Esprit lui dise ce qu’il devait faire. Il a dit “qu’il attendait l’Esprit”. Un soir, il prêchait. Il est reparti de là. Il a vu un homme infirme. Et tout à coup, l’Esprit lui a parlé, alors il a dit: “Je vois…” De quelle manière? De la même manière qu’il avait vu qu’ils allaient échouer sur une île. Voyez? “Je vois que tu as la foi pour être guéri. Lève-toi sur tes pieds. Jésus-Christ t’a guéri.” Voyez? Voilà. Il—il était… Il était sous un joug. Il avait peut-être fait là-bas une série de réunions de réveil d’une semaine sans que rien ne se produise, mais il a quand même attendu que le Saint-Esprit parle. Voyez? Il était sous le joug de cet appel.

E-109 Là vous dites: “Frère Branham, vous êtes en train de condamner ce que vous disiez dimanche, vous disiez avoir attendu tout ce temps.”

E-110 Mais, souvenez-vous, c’est le Saint-Esprit qui m’a parlé là-bas, sur la route, qui m’a dit: “Je te renvoie parmi les malades et les affligés.” Voyez? C’est par obéissance au Saint-Esprit. Bien sûr. Je n’y suis pas allé tant qu’Il ne m’a pas dit de le faire. J’attendais un AINSI DIT LE SEIGNEUR, d’avoir reçu un AINSI DIT LE SEIGNEUR. Ça, c’est autre chose. Voyez? Alors, Ça, Ça change tout. Oui.

E-111 Il attendait la Parole du Seigneur. Il a été contraint par l’Esprit à ne faire que ce que Dieu lui dictait, et c’est là qu’il est devenu prisonnier de Jésus-Christ. Mes amis, si seulement nous pouvions devenir prisonniers!

E-112 Je sais qu’il fait chaud. Mais je—j’aimerais citer quelques personnages de plus, si vous le voulez bien. J’en ai inscrit à peu près six ou huit ici. Mais je—j’aimerais juste mentionner un ou deux autres personnages.

E-113 Prenons le personnage de Moïse. Il était né libérateur. Et il— il—il le savait, qu’il était né libérateur.

E-114 Mais avant que je parle de Moïse, j’aimerais faire cette déclaration: Dieu doit amener tout homme, qui veut Le servir fidèlement, à être Son prisonnier — toujours. L’homme doit abandonner toutes ses ambitions, tout ce qu’il est, tout—tout: sa vie, son âme, son corps, sa volonté, ses ambitions et tout le reste, devenir entièrement prisonnier de Christ, qui est la Parole, afin de servir Dieu.

E-115 Il vous faudra peut-être aller à l’encontre de ce que vous dicte votre bon sens. Peut-être pensez-vous que, dans une certaine organisation, ils vous élèveront et vous donneront quelque chose de prestigieux qui vous fera vous démarquer. Mais vous vous retrouvez dans quel état? Au bout d’un moment, vous vous retrouvez vaincu — tant que Dieu n’a pas trouvé cet homme disposé à devenir Son prisonnier.

E-116 Dieu cherche des prisonniers. Il l’a toujours fait. En parcourant l’Écriture, vous pourrez voir cela. L’homme doit être prisonnier de Christ, envers et contre tout. Donc, vous ne pouvez être rattaché à rien d’autre qu’à Christ; pas même à votre père, à votre mère, à votre frère, à votre sœur, à votre mari, à votre femme, à qui que ce soit. Vous n’êtes rattaché qu’à Christ, qu’à Lui seul, et alors Dieu peut vous utiliser. Tant que vous n’en viendrez pas là, c’est impossible.

E-117 À certains endroits, parfois, je parle durement aux gens. Voyez? Je—j’essaie de vous amener à vous détacher. Il faut avoir un point de départ; par exemple, parfois on s’élève contre les femmes qui se coupent les cheveux et portent ces vêtements, et qui continuent à se dire Chrétiennes. Vous dites: “Ça, c’est insignifiant.” Eh bien, il faut commencer quelque part. Alors commencez juste là, par votre a b c. Voyez? Commencez du moins par vous détacher de cette apparence mondaine, et devenez prisonnière de Christ. Continuez simplement à vous détacher de tout, jusqu’à ce qu’enfin le dernier lien ait été rompu. C’est là que vous êtes—vous êtes—vous êtes prisonnier, alors, vous êtes sous Son emprise, Il—Il vous a sous Son emprise.

E-118 Donc, Moïse savait qu’il était né pour être le libérateur. Il le savait. Et avez-vous remarqué, avec l’ambition que Moïse avait: sachant que sa mère lui avait dit cela là-bas, car elle était sa nourrice.

E-119 Moïse, cet enfant qui lui était né, sans doute que sa mère lui avait dit: “Tu sais, Moïse, quand… Ton père Amram et moi, nous avons prié sans cesse. Nous savions, et nous avions vu dans la Parole que c’était le temps de la venue d’un libérateur. Et nous avions prié: ‘Seigneur Dieu, nous voulons voir ce libérateur.’ Une nuit, le Seigneur nous a dit, dans une vision, que tu naîtrais et que tu serais le libérateur. Nous n’avons pas craint l’ordre du roi. Peu nous importait ce que le roi disait. Nous savions alors que tu étais né libérateur. Or, Moïse, nous savions que nous ne pourrions pas t’éduquer comme il faut.”

E-120 Maintenant, souvenez-vous, ils avaient été là-bas, en Égypte, pendant quatre cents ans. Voyez?

E-121 “Alors, nous—nous voulions te procurer la—la chose qu’il faut, l’éducation qu’il faut, la formation qu’il faut. Donc, je t’ai pris et t’ai mis dans une petite arche, et je t’ai confié au Nil. Et, chose étrange, les courants ont entraîné cette petite arche à travers les roseaux et les joncs, et l’ont emportée là-bas, à des kilomètres, l’ont dirigée tout droit dans le palais de Pharaon, où sa…où se trouvait la fille de Pharaon, le bassin où elle se baignait. Et alors—alors, je savais qu’elle aurait besoin d’une femme pour t’élever.”

E-122 Et, à cette époque-là, bien sûr, ils n’avaient pas de biberons pour nourrir les bébés, il fallait donc trouver une—une nourrice. Alors…

E-123 “Et c’est Miryam que j’ai envoyée là-bas. Elle s’est tenue là, elle a dit: ‘Je sais où trouver une nourrice’, et elle est venue me chercher. Moïse, toutes les portes sont fermées. Mon chéri, tu as seize ans maintenant, et tu vas devenir le fils de Pharaon. Et, un jour, tu seras le libérateur qui fera sortir le peuple d’ici.”

E-124 Les ambitions de Moïse ont commencé à grandir. “Je vais étudier, maman. Je vais faire toutes les études possibles. Tu sais ce que je vais faire? Je vais faire des études pour devenir un militaire, je saurai faire sortir ces gens d’ici. Je serai un grand général, un évêque, alors je saurai comment faire. Et je—je les ferai sortir. J’aurai mon doctorat en philosophie ou en droit. Je le ferai.”

E-125 Comme “le Père Chiniquy”, si vous avez jamais lu ses livres. Bon. Il “allait délivrer tous les protestants”, vous savez, et il en est devenu un, lui-même. Donc, ce prêtre remarquable, il y a des années de ça, “le Père Chiniquy”, vous devriez vous procurer son livre et le lire. Les gens l’appellent “père”. C’était simplement le Frère Chiniquy, c’est ce qu’il était. Nous n’appelons personne “père”, comme ça. Nous voyons donc que—que nous… Il s’était proposé de lire la Bible, dans le but d’aller prouver la fausseté de la religion protestante et de convertir tout ça au catholicisme. Et quand il est allé lire la Bible, le Saint-Esprit est descendu sur lui, il a reçu le Saint-Esprit, et il est alors—alors devenu l’un d’entre eux.

E-126 Donc, remarquez ceci, Moïse a reçu toute la formation. En effet, il—il savait. Il était tellement brillant, tellement instruit, tellement intellectuel! Si bien que personne…qu’il pouvait même enseigner aux Égyptiens. Qu’il pouvait même enseigner à leurs psychologues. Il pouvait enseigner à leurs— leurs généraux la force des armes. C’était un grand homme. Et sa grandeur amenait les gens à craindre Moïse. Oh, quelle érudition! Oh!lala! Il était archevêque, ou peut-être un genre de pape. C’était un grand monsieur. Et c’était un—un—un homme puissant. Et il savait qu’il était né pour accomplir cela, et il s’était préparé, avec grande ambition, à le faire.

E-127 Tout comme aujourd’hui. Je ne dis pas que les hommes qui reçoivent leur formation dans ces écoles-là, je ne dis pas que… Par exemple, ici, dans l’ouest, maintenant ils vont construire une école de théologie de cent cinquante millions de dollars, voyez, les pentecôtistes, une—une école de cent cinquante millions de dollars. À mon avis, ça devrait aller à des missionnaires sur le champ de mission. Voyez? Voyez? Voyez? Mais, quoi qu’il en soit: ils font quoi quand ils sortent de là? Ils sont quoi? Une bande de Ricky. Tout à fait. Alors, c’est dans cet état-là qu’ils en sortent. Ça a toujours été comme ça, pour tous les autres, et là c’est pareil. Voyez?

E-128 Maintenant, nous voyons qu’alors, Moïse, avec toute sa formation, et qu’aujourd’hui, avec toute la formation qu’on reçoit, on produit de grands évêques et tout: avec cette grande et haute ambition, on fait quoi? Nos ambitions deviennent à peu près comme celles de Moïse. Voyez?

E-129 Dieu, avant qu’Il puisse avoir cet homme dans Sa main, il Lui a fallu le dépouiller de son ambition. Il Lui a fallu le dépouiller de toute sa formation.

E-130 Oui, il est allé là-bas, et il a délivré: il a tué un Égyptien. Et là, quand il l’a fait, il a constaté qu’il avait eu tort. Il ne devait pas faire ça. Ce n’était pas la manière de faire. Alors Dieu a dû le conduire dans une région sauvage, dans le désert, un lieu désertique.

E-131 Si vous remarquez, c’est assez étrange: les gens à qui Dieu veut donner un message, Il les conduit au désert.

E-132 Il a conduit Paul au désert, pour le former, pour lui faire connaître le sens de cette grande vision, là, dans le désert. “Va dans tel désert.” Et il est resté là-bas, jusqu’à ce que Dieu lui ait pleinement fait savoir ce qu’il devait faire.

E-133 Et Moïse, à son époque, Il l’a conduit dans le désert. Il l’a maintenu là-bas pendant quarante ans, Il l’a dépouillé de toute sa théologie et de toute son ambition. Oh, quel moment, là il a pu regarder en arrière et constater son échec. Et nous, ce soir, en voyant notre ambition, nous devrions vraiment faire la même chose.

E-134 Regardez les campagnes de guérison: dès que le Seigneur, il y a quelques années, a fait quelque chose pour commencer à restaurer la guérison aux malades, et tout.

E-135 Tout le monde, toutes les organisations, parce que Ce n’était pas venu dans leur organisation à eux, il fallait qu’ils se trouvent un guérisseur. Et qu’est-ce qu’on a fait? Regardons ça un instant. On a fait la même chose que Moïse. On est allés là-bas, on a tout essayé pour fabriquer un genre de miracle. “Je flaire une maladie. Je—je—j’ai du sang dans ma main”, et on fabrique un miracle. Voyez? Et on se retrouve avec quoi? Certains de ces hommes-là, les nerfs mis à rude épreuve, au point qu’ils craquent, ils deviennent de vrais ivrognes, des névrosés, et leur tête n’y est plus. Les voilà complètement revirés de l’ordre, de l’objectif du pentecôtisme, ils sont carrément revenus, encore une fois, à celui de créer des organisations et ce genre de chose. Voyez?

E-136 Qu’est-ce qu’on a fait? On a tué un Égyptien, à peu près ça. C’est vrai. Et on a essayé. On s’est efforcé. On a payé. On a travaillé dur, on a passé des nuits entières dans des réunions de prière, jusqu’à en perdre la voix. Et—et on a cherché à fabriquer quelque chose, à mousser quelque chose, toutes sortes d’activités de ce genre, et on constate que c’est un échec total. Nous devons retourner au désert. C’est vrai. Oui monsieur. On craque, et on se démène. Pourquoi ne pas capituler? C’est ce que vous devez faire, voyez, retourner là-bas et capituler. Eh bien, on a fait la même chose qu’eux, la même chose que ce que Moïse avait fait. Ça, ça ne sert à rien. Au bout de quarante ans, il s’est retrouvé prisonnier de la Parole de Dieu. Qu’est-ce que nous cherchons à faire?

E-137 Quand la grande Bénédiction est arrivée, et la manifestation de toutes ces grandes choses dont Dieu nous avait parlé: du fait qu’il faut que nous naissions de nouveau, qu’il faut que nous recevions le Saint-Esprit, du baptême au Nom de Jésus-Christ, et de toutes ces choses-là.

E-138 Voyez-vous, les gens, au lieu de s’en tenir à cette Parole, d’être attelés à Elle, qu’est-ce qu’ils font? Ils ont commencé leur propre théorie dénominationnelle, qui s’était déjà avérée être un échec, et ils cherchent à fabriquer quelque chose qui aurait un air de Vérité.

E-139 Je ferais mieux de m’arrêter juste là. Voyez? Je suis sûr que vous avez assez de sagesse pour savoir ce que je veux dire. Voyez? Mais, enfin, regardez ce que cela a produit. Réfléchissez.

E-140 Nous avons quoi, ce soir? Rien d’autre qu’une—une—une nation pleine de gens organisés: ils nient les Écritures de Dieu; ils qualifient la—la—la Vie du Saint-Esprit, disent que “c’est de la—de la télépathie mentale”; ils refusent à tout ça l’accès à leur église; et ils ne vous permettent pas de dire un seul Mot à propos de la semence du serpent, de la sécurité Éternelle, et des choses que le Saint-Esprit a révélées et a prouvé être la Parole. J’ai lancé défi après défi: que l’on vienne m’en démontrer la fausseté.

E-141 Ils ont quoi? La même chose que Luther, que tous les autres, voyez: ils ont tué un Égyptien. Qu’est-ce qu’il faut… Qu’est-ce qui est arrivé? Peut-être qu’il a amené un homme à commencer…à arrêter de voler, ou peut-être à être fidèle à sa femme. Mais comme ça, qu’est-ce que vous avez fait de lui? Un membre d’église. “Venez vous joindre à notre groupe.” Voyez?

E-142 Cet homme mort et puant, c’était le seul résultat qu’il pouvait présenter, comme succès après quarante années de formation: un Égyptien puant, étalé là, en décomposition, mort.

E-143 C’est à peu près la même chose, ce soir. Voilà le seul résultat que nous pouvons présenter, après ce réveil qui s’est répandu partout, (pour ainsi dire) on n’a qu’une bande de membres d’église puants, qui ne connaissent pas plus Dieu qu’un Hottentot ne connaîtrait une nuit égyptienne. C’est vrai. On leur parle de la Parole de Dieu, ils disent: “Je ne crois pas à Ça.” Ils disent: “Peu m’importe ce que vous dites, je n’Y crois pas.” Voyez? Voyez? C’est une chose terrible que de devoir présenter un tel résultat, après toutes ces tensions, ces luttes et tout que nous avons connu.

E-144 Peut-être que nous pourrions présenter une grande école, mais elle est morte. Nous pourrions présenter une organisation, mais elle est morte. Elle sent mauvais. Elle est identique à la chose même dont nous étions sortis, au départ. “Comme une truie qui retourne à son bourbier, et un chien à ce qu’il a vomi”, quand nous y retournons. Un Égyptien mort.

E-145 Sans doute que quelqu’un a dit: “Moïse, mais, tu ne te soucies donc plus du peuple? Tu as été appelé à faire ceci.” Quelqu’un qui connaissait Moïse et qui savait qu’il avait été appelé à cela. “Alors, ne… Tu as perdu le souci du peuple?

—Pas du tout.

E-146 —Eh bien, alors, pourquoi est-ce que tu n’es pas là-bas, en train de faire ceci? Pourquoi est-ce que tu n’es pas là, à essayer de faire cela? Pourquoi est-ce que tu ne te joins pas aux autres?”

E-147 Moïse était là-bas, en train d’être dépouillé, jusqu’au moment où il a vécu une expérience au buisson ardent, qui lui a déclaré la Parole. “JE SUIS le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Je me souviens de Ma promesse. Et Je suis descendu pour les délivrer. Je t’envoie le faire.” Avec ça, c’était réglé.

E-148 Il a vu la Parole, et non l’ambition des gens ni les désirs des gens. Alors, qu’est-ce qu’il est devenu? Il ne voulait plus affronter les Égyptiens. Il ne voulait plus affronter tout ça. Mais il est devenu prisonnier. Amen. Il avait passé quarante ans à fuir, à être dépouillé, mais il est ensuite devenu prisonnier, au buisson ardent, le puissant Moïse, avec tout son intellect. La Bible dit que Moïse était un homme puissant en paroles et en œuvres, là-bas en Égypte.

E-149 Mais observez ce que ce puissant théologien a fait, en Présence du buisson ardent. Il a confessé son incapacité, c’est tout. Quand il a vu le véritable dessein de Dieu, il a confessé qu’il était incapable de l’accomplir. Il avait pourtant reçu toute la formation théologique qu’on pouvait lui donner, il avait été formé dans leur meilleure école. Mais, là, qu’est-ce qu’il pouvait faire, alors qu’il…que cette Colonne de Feu se tenait là, dans le buisson? Il a dit: “Je ne sais même pas parler. Euh, euh. Seigneur, qui suis-je, pour aller là-bas?” Voyez?

E-150 “Enlève tes souliers, Moïse. Je veux te parler. Ôte tout ça, même tes souliers. Te voilà—te voilà de nouveau à même le sol. Je veux te parler.”

E-151 Incapable même de parler. Enfin, un prisonnier élu, un prophète élu, tout comme Paul avait été élu. Moïse avait été élu, un libérateur. Et là, enfin, Dieu avait fait de Son sujet élu Son prisonnier. Oh, alléluia! Il pouvait seulement avancer à mesure que la Parole de Dieu le faisait avancer. “Qui, leur dirai-je, m’a envoyé?

—JE SUIS.

—Comment y arriverai-je?

—Je serai avec toi.

E-152 —Oui, Seigneur, comme Tu voudras. Me voici.” Oh!lala! Et voilà, il est prisonnier.

E-153 Il va à l’encontre de sa propre manière de penser. Eh bien, il avait été formé pour commander une armée: “Épées en l’air! Demi-tour!” Formé pour l’action: “Chars, en ordre de bataille! Lances, en avant! Chargez!” C’était comme ça qu’il comptait prendre le contrôle. C’était la formation qu’il avait reçue.

Mais il a dit: “De quoi vais-je me servir?”

Il a dit: “Qu’y a-t-il dans ta main?

E-154 —Un bâton.” Dieu fait parfois des choses qui, pour la pensée humaine, sont carrément ridicules. Voyez? Un bâton à la main. La barbe qui pendait. Âgé de quatre-vingts ans. Sa femme sur un mulet, tenant un enfant sur sa hanche. Ses petits bras qui pendaient, la chair toute flasque. Un bâton. Seule sa tête était bien haute, car il avait l’AINSI DIT LE SEIGNEUR. Pourquoi? Il avait enfin été ancré.

E-155 Il était prisonnier. “J’avancerai seulement quand la Parole me fera avancer. Je parlerai seulement là où la Parole parle.”

“Où vas-tu?

E-156 —J’ai reçu une seule commission: aller devant Pharaon et, au moyen de ce bâton, lui montrer que Dieu m’a envoyé.” Amen.

“Et après, que feras-tu?

—Il pourvoira à ce qui doit être fait ensuite, après que j’aurai fait cela.”

E-157 Voilà, c’est ça. Vous n’avez qu’une seule chose à faire ce soir, c’est la première étape: vous abandonner, devenir prisonniers. Ne pensez pas à vous, ou à quelque chose d’autre. Devenez prisonniers.

E-158 Moïse est devenu prisonnier, il a confessé qu’il ne savait même pas parler. Quand Dieu l’a enfin eu dans Sa main, alors il pouvait seulement avancer où Dieu le faisait avancer. Là, Il lui avait déclaré Sa Parole. Il a reconnu que c’était la Parole, alors il s’est soumis à la Parole. Et là, le Saint-Esprit, Dieu, a attelé Moïse à la volonté de Dieu.

E-159 Avec Paul, Il a fait la même chose. Pas vrai? [L’assemblée dit: “Amen.”—N.D.É.] Il a attelé Paul; ce petit Juif sarcastique au nez crochu, oh, qui avait des doctorats écrits partout sur son visage. Mais Il a dit: “Je vais lui montrer ce qu’il devra souffrir pour la Parole.” Voyez? Et il…

E-160 Et alors, Paul assis là, en voyant la Parole, en voyant que c’était Jésus, il a levé les mains et est devenu attelé à Lui. L’amour de Dieu l’a attelé à la Parole. “Il portera Mon Nom devant les nations.” Et le voilà parti.

E-161 “Moïse, JE SUIS le Dieu de tes pères. JE SUIS le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Je me souviens que Je leur ai fait une promesse, et le temps approche où doit s’accomplir cette promesse. Je vois les souffrances de Mon peuple. Je me souviens de Ma promesse. Et Je suis descendu pour t’atteler. Tu sais ce que dit la Parole. Je t’ai attelé, pour que tu ailles là-bas, Je t’ai attelé à une puissance, pour que tu ailles là-bas délivrer Mon peuple. Prends ce bâton dans ta main comme témoignage, car tu as vu un miracle se faire au moyen de celui-ci.” Tout comme David, avec la fronde. Voyez?

E-162 Il s’est attelé, et il est allé là-bas. Dieu avait enfin un homme qui Lui était soumis, attelé à Lui, et qui ne pouvait avancer que lorsque la Parole de Dieu le faisait avancer. Si seulement les gens pouvaient faire ça aujourd’hui! Il était maintenant Son prisonnier, prisonnier de l’amour, attaché—attaché à Dieu, sous le joug des liens de l’amour, comme Paul était attaché à Dieu, sous le joug des liens de l’amour.

E-163 Tout comme Paul — ils avaient tous deux été formés de la même manière. Moïse avait été formé, vous savez, pour délivrer les enfants d’Israël par la force des armes. Paul avait été formé pour les délivrer de la mainmise des Romains, et les affranchir par la grande force ecclésiastique qu’il exerçait dans le monde à cette époque-là. Formé dans de grandes écoles, sous les enseignements de Gamaliel.

E-164 Et ils sont tous deux allés au désert; à leur retour, c’étaient des hommes transformés. Tous deux ont vu la Colonne de Feu. Et tous deux étaient prophètes. Pas vrai? [L’assemblée dit: “Amen.”—N.D.É.] Tous deux étaient prophètes. Et la Colonne de Feu leur a parlé, à tous les deux, c’est tout à fait exact, ils allaient être les libérateurs. Les voilà partis au désert. Ils ont quitté leurs foyers, et sont allés au désert, pour voir ce qu’il en était. Ils ont quitté leurs proches et tout, pour trouver la volonté de Dieu. Voyez?

E-165 Ils avaient reçu une certaine formation; Dieu a opéré en eux une transformation. Et il leur a fallu devenir entièrement prisonniers, afin qu’ils n’agissent pas comme ils le voulaient, mais qu’ils agissent comme Dieu voulait qu’ils agissent. Il est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.

E-166 Peut-on prendre encore dix minutes, là, pour présenter ça? [Frère Neville dit: “Amen.”—N.D.É.]

E-167 Très vite, je vais prendre un autre personnage. Il y en a un sous mes yeux en ce moment. Il s’appelle Joseph. Il était un fils élu. Il était un type parfait de Jésus-Christ. Il était né prophète. Lui aussi, c’était un prophète. Voyez? Alors, il pouvait voir des visions. Et quand il était encore tout jeune, il avait eu une vision, il s’était vu assis sur un trône, et ses frères se prosternaient devant lui. Voyez? Mais remarquez. Il est devenu… Il s’est cru quelqu’un d’important. Voyez? Et tous…

E-168 Mais qu’est-ce que Dieu a été obligé de faire? La même chose que ce qu’Il avait fait à tous les autres. En effet, Moïse était un libérateur, Paul était un libérateur, et là, Joseph était un libérateur. Il a sauvé son peuple de la famine.

E-169 Qu’est-ce que Dieu a été obligé de faire, dans son cas? De le mettre en prison, le mettre directement en prison. Oui monsieur. Souvenez-vous, il avait été vendu par ses frères, à un Égyptien. Ils l’avaient vendu à Potiphar. Et Potiphar lui a donné un petit peu de liberté, mais soudainement, elle lui a été ôtée. Et il était là, dans cette prison, à pleurer, pleurer. Dieu devait le dépouiller.

E-170 Maintenant remarquez. Mais je crois que, pendant tout ce temps, il, dans cette prison, il se rappelait que, d’après la vision qu’il avait eue, il allait s’asseoir sur un trône et ses frères allaient se prosterner devant lui — parce qu’il savait que son don venait de Dieu. Il savait que cela devait s’accomplir.

E-171 Si seulement nous pouvions garder cela à l’esprit: selon la Parole de Dieu, en ces derniers jours, Il aura une Église, Il aura un peuple. Et ces choses qu’Il a promises, Il va les exécuter. Il a dit qu’Il le ferait, et nous vivons en ce temps-là. Nous y sommes. Il cherche simplement à nous amener à être de vrais prisonniers maintenant, enfermés avec Lui.

E-172 Vous avez entendu ce vieux cantique qu’on chante: “Et là je suis tout seul avec Dieu”? Je désire être tout seul avec Dieu. Eh bien, c’est de là que m’est venue cette pensée. Être tout seul avec Dieu, rien d’autre, vous avancez seulement quand Dieu dit qu’il faut avancer. Vous faites seulement ce que Dieu vous dicte, voyez, alors là, vous êtes tout seul avec Dieu.

E-173 Maintenant, souvenez-vous, il réfléchissait. Lui aussi, il était devenu un échec total, à ses yeux. Malgré tout ce qu’il connaissait, tout ce qu’il comprenait, et tout, il était devenu un échec total. Ça n’avait pas marché. Il s’est retrouvé dans une situation où là, personne n’allait l’écouter. Il était prisonnier. Voyez? Il a été placé dans une situation où les incroyants n’allaient pas du tout croire. Voyez-vous ce que je veux dire? [L’assemblée dit: “Amen.”—N.D.É.] Son ministère était sans effet. Les gens détournaient la tête. Ils ne prêtaient aucune attention à lui qui était en prison. Quel bien son ministère pouvait-il faire? Il aurait beau se tenir derrière les barreaux de la prison et leur prêcher, ils poursuivraient leur chemin. Voyez? Mais il était devenu prisonnier. Et Dieu l’a gardé prisonnier jusqu’à ce que la roue soit parfaitement alignée. Il a dit: “Voici l’homme qu’il Me faut.” Gloire! Un échec total!

E-174 Enfin, Dieu est venu à lui, dans sa prison. Comme à Paul, comme à tous les autres, Il est venu à lui. Et, pour le sortir de là, Il a utilisé le don qu’Il lui avait donné. C’est vrai. Il l’a fait sortir de sa prison. Qu’est-ce qu’il a fait? Dès qu’Il l’a fait sortir de sa prison, le roi lui a donné le pouvoir, son roi aux côtés duquel il était assis, sous sa conduite. On l’a sorti de la prison et on lui a donné le pouvoir, si bien que tout ce qu’il disait devait s’accomplir. Amen.

E-175 Dans sa prison, il se souvenait constamment qu’il était né dans un but. Il allait s’asseoir aux côtés d’un roi. Tous les autres allaient fléchir le genou devant lui. C’est ce que sa vision lui avait annoncé. Amen. Mais, avant que sa vision puisse être totalement accomplie, il devait devenir prisonnier. Amen. Ensuite, il est devenu un chef. Quand il est sorti de sa prison et qu’il est devenu prisonnier de la Parole de Dieu, il pouvait seulement prononcer les paroles que Dieu mettait dans sa bouche, et Dieu agissait maintenant à travers lui.

E-176 Remarquez que Moïse avait le pouvoir de lier les princes de Pharaon, s’il le voulait. “Si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là.’” Il avait le pouvoir de lier les princes de Pharaon. Qu’ils soient diacres, anciens, ou même représentants de—de l’État, peu importe ce qu’ils étaient. Qu’il dise: “Je vous lie”, et ils étaient liés. C’était réglé. Il pouvait le faire par sa propre parole, selon son bon plaisir. Amen. Gloire à Dieu!

Oh, il ne me reste plus qu’environ trois minutes, si je veux tenir parole.

E-177 Alors, nous voyons qu’il—qu’il est passé de prisonnier du monde à prisonnier de Dieu. De… Même chose pour Paul. Même chose pour Moïse — de prisonnier de sa propre manière de penser à prisonnier de Dieu. Et quand il est sorti, il avait la puissance de Dieu. Et quand il est devenu, Paul… Quand Moïse a abandonné sa propre manière de penser, qu’il en a été dépouillé, il est devenu prisonnier de la Parole de Christ. Il ne pouvait avancer que là où…

Vous dites: “Christ?”

E-178 “Il regarda l’opprobre de Christ comme des trésors plus grands que ceux de l’Égypte.” Donc, il était prisonnier de Christ, tout comme Paul l’était.

E-179 Rappelez-vous, ils étaient tous les trois prophètes. Voyez? Et ils ont dû être dépouillés de leur propre manière de penser, afin de devenir prisonniers de la volonté et des voies de Dieu.

E-180 Et puis, rappelons-nous, là il avait le pouvoir de lier par sa propre parole. Il avait le pouvoir de délier par sa propre parole. Il pouvait dire: “Je te délie, au nom de mon roi.” Amen. Pharaon avait fait de Joseph son fils.

E-181 Les prisonniers de Son amour, Christ en fait Ses fils. Et Il leur donne le pouvoir, la même chose que ce qu’Il avait. Jean 14.12: “Celui qui croit en Moi”, voyez, “fera, lui aussi, les œuvres que Je fais. Et il en fera même davantage.” Alors, celui qui est prisonnier de l’amour de Christ reçoit ce pouvoir de son Roi, qui est Christ. Amen. “Et Je vous le dis en vérité, si vous dites à cette montagne: ‘Ôte-toi de là’, et si vous ne doutez pas dans votre cœur, mais croyez que ce que vous avez dit arrive, ce que vous aurez dit vous sera accordé. Si vous demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous; si vous êtes sous Mon joug”, parce que Sa Parole et Lui, c’est la même chose. “Au commencement était la Parole, et la Parole était avec Dieu. Et la Parole a été faite chair, et Elle a habité parmi nous. Le même hier, aujourd’hui, et éternellement! Si vous demeurez en Moi,” pas ici et là, “demeurez en Moi, et que Ma Parole demeure en vous, demandez ce que vous voudrez, ou dites ce que vous voudrez, cela vous sera accordé.” Il avait le pouvoir.

E-182 Remarquez, avant qu’il sorte, il a dû être emmené pour être rasé. Certaines choses devaient être rasées, ôtées de lui, avant qu’il puisse rencontrer son roi. Voyez?

E-183 Oh, parfois Dieu emmène Son peuple comme ça, pour les raser, ôter d’eux un peu de leur propre volonté, leur montrer qu’ils ne peuvent pas faire tout ce qu’ils voudraient faire. Vous savez ce que je veux dire. Ils ne sont pas—ils ne sont pas libres de faire ce qu’ils veulent faire. Avant qu’ils puissent avoir pleins pouvoirs et être esclaves de l’amour de Christ, ils doivent être complètement rasés, et présentés ensuite. Parfois Il les emmène au désert pour le faire, pour les raser. Et Il en fait ensuite ressortir Ses oints, afin qu’ils accomplissent Son dessein, ce à quoi Il les a destinés. Vous voyez ce que je veux dire?

Frères, nous sommes au temps de la fin.

E-184 Souvenez-vous de ce qu’Il a fait toutes les autres fois. Il devait toujours s’emparer d’un homme pour en faire Son prisonnier, lui faire quitter les siens. Celui-ci devait renoncer àtoutes ses connaissances, oublier toutes ses formations, tout, pour pouvoir connaître la volonté de Dieu, suivre Dieu.

E-185 Il ne peut pas suivre les activités de l’homme et suivre Dieu en même temps. Elles sont trop opposées les unes aux autres. Vous ne pouvez pas aller à l’est et à l’ouest en même temps. Vous ne pouvez pas aller à droite et à gauche en même temps. Vous ne pouvez pas faire le bien et le mal en même temps. Vous ne pouvez pas suivre l’homme et Dieu en même temps. Non monsieur. Ou bien vous suivez Dieu, ou bien vous suivez l’homme.

E-186 Et donc, si vous suivez Dieu et que vous vous êtes soumis à Dieu, vous devenez alors prisonnier de ce Dieu, de cette Parole, de cette volonté. Peu importe ce qui est dit ailleurs, vous devenez prisonnier de Cela.

E-187 Écoutez. Nous sommes au temps de la fin. Et je dirai ceci avec révérence et respect, alors que les quelques dernières minutes s’envolent. Regardez. À mon avis, ce que Dieu fera, ce qu’Il doit faire, et fera, en ce dernier jour, c’est trouver un outil pour faire la moisson. Il doit trouver un outil pour frapper le sol. Tout fermier, quand il fait la moisson, doit avoir un instrument au moyen duquel la faire; bien sûr, il doit avoir une faucille tranchante ou quelque chose, un instrument pour battre le grain. Et la moisson est mûre.

E-188 Ô Dieu, prends-nous dans Ta main. Fais de nous des esclaves de Ton amour. Utilise-nous comme instruments, afin de faire prendre conscience à cette terre de péché maudite sur laquelle nous vivons aujourd’hui, que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui, et éternellement.

E-189 Quant à moi, ô Dieu, fais que je sois un prisonnier. Même si tous mes frères me rejettent, si tous mes amis me rejettent, je veux être prisonnier de Jésus-Christ et de Sa Parole, pour pouvoir être attelé à Sa Parole par le Saint-Esprit, voir le Saint-Esprit confirmer la Parole de Dieu en accomplissant les choses mêmes qu’Il avait annoncées. Je veux être prisonnier de Jésus-Christ.

Prions.

E-190 Je me demande, ce soir, pendant que nous avons la tête inclinée, si cette ambition que nous avons d’être quelque chose d’autre, ou peut-être une idée quelconque que nous nourrissons, quelque chose d’égoïste, je me demande si nous ne pourrions pas mettre cela de côté.

E-191 Je me demande si un jeune garçon ici, ce soir, qui regarde autour de lui et qui se dit: “Je vais être, quand je serai grand, je vais être telle chose.” Je me demande si tu peux sentir la volonté de Dieu se mouvoir dans ta vie, et dire: “Non, non. Ah non. Je— je… Maintenant mes ambitions ont disparu. Depuis quelques jours, le Saint-Esprit me parle. Je—je—je—je veux me soumettre à Dieu, pour être un instrument de battage en ce dernier jour.”

E-192 Jeune fille, qui as peut-être l’ambition d’être une grande dame, ou—ou peut-être une jolie demoiselle, ou peut-être de poursuivre un jour une carrière à Hollywood, je—je me demande si tu ne voudrais pas maintenant soumettre ton ambition, en Présence de Dieu et de Sa Parole, écouter l’appel de Dieu dans ta vie. Dieu sait qui tu es.

E-193 Je me demande s’il y aurait un ministre tout près, ou un serviteur, quelqu’un qui est actif dans l’église. Je ne suis ici que de temps en temps. Je—je ne connais même pas le tiers des gens qui sont assis ici ce soir, mais je…de la petite poignée de gens qui se trouve ici. Je me demande s’il y aurait quelqu’un comme ça ici, et que vous voudriez dire: “Peu m’importe ce qu’on dit. Je suis esclave de Dieu à présent. Je—je—je vais prêcher Sa Parole, malgré tout. Que mon—mon organisation me mette à la porte, ça m’est égal, je vais quand même m’en tenir à cette Parole. Je— je vais le faire. Ma volonté, c’est la volonté de Dieu. La volonté de Dieu, c’est ma volonté. Je vais être prisonnier de Jésus-Christ. Par Sa grâce et avec Son aide, Je le serai.”

E-194 Réfléchissez à ça, pendant que nous avons la tête inclinée. Combien ont cette ambition, ce soir? Voulez-vous lever la main. Voici la mienne, également. J’abandonne tout. Maintenant, avec la tête inclinée, doucement, là, pendant que vous réfléchissez en ce moment, pendant que vous priez.

Oui, prends tout, Seigneur,

Oui, prends tout, Seigneur,

Entre Tes mains, j’abandonne

Tout avec bonheur.

Oui, prends tout…

E-195 Est-ce que vous êtes vraiment sérieux? “Je veux être prisonnier.”

Oui…

“Prends-moi, Seigneur. Emmène-moi dans la maison du Potier, ce soir. Mets-moi en morceaux, et façonne-moi à nouveau…?…”

…Tes mains, j’abandonne

Tout avec bonheur.

E-196 Père Céleste, pendant que la musique continue à jouer, il m’a paru tout à fait opportun, en ce moment, de—d’interrompre le chant et de Te parler pendant un instant. Pendant que les gens méditent là-dessus: “J’abandonne tout”, Père, puissions-nous le faire, comme si c’était notre dernière occasion de le faire. Fais que nous venions avec sincérité, que nous nous approchions, pour ainsi dire, de la table du Seigneur, avec des vêtements lavés, des âmes lavées, des volontés lavées, des ambitions lavées, afin de nous abandonner.

E-197 Et que Dieu prenne Sa Parole et nous attache à Elle, sous Son joug, la Parole de Dieu. Puisse le Saint-Esprit nous prendre maintenant, comme nous entendons le joug se refermer autour de nos cœurs: “À partir de ce soir, Je te prends au mot. Maintenant n’utilise plus ta propre pensée. Que Mes pensées soient ta pensée. Que Ma volonté soit ta pensée. Je te conduirai.” Ô Dieu, accorde cette expérience à chacun de nous.

E-198 Ces jeunes gens assis ici, certains sont mari et femme, d’autres deviendront mari et femme. Il y a des hommes plus âgés assis ici, ce sont des ministres qui ont fait du chemin. Et, Seigneur, il y a ici Frère Neville, moi-même, presque au sommet de l’échelle de la vie. Nos jours sont maintenant comptés. Nos pas se font plus prudemment qu’avant. Nous regardons où nous posons le pied. Nous n’avançons pas d’un pas aussi sûr, physiquement parlant, qu’avant. Mais, Seigneur, comme nous voyons que cette vie mortelle est à son déclin, alors aucun de nos pas n’est sûr si Tu ne nous tiens pas la main.

E-199 Maintenant, ô Dieu, prends nous, d’accord? Prends notre cœur et notre volonté entre Tes mains, et fais que nous devenions prisonniers de la Parole, ce soir, prisonniers de Christ. Puissions-nous mener des vies saintes ici-bas. Que ces femmes, ces jeunes femmes, ces jeunes hommes, garçons et filles, abandonnent leur vie, Seigneur. Et que leur ambition devienne l’ambition de servir Jésus-Christ. Fais que nous devenions prisonniers de Sa grâce et Sa volonté Divines. Accorde-le, Seigneur.

E-200 C’est tout ce que je peux faire, Seigneur. Ces petites paroles entrecoupées, je—je veux croire que Tu les harmoniseras. En effet, il fait chaud ici, et les gens veulent écouter, mais il fait vraiment chaud. Et beaucoup doivent rentrer chez eux, et aller au travail de bonne heure. Mais puissent ces semences reposer là, dans leur cœur: “prisonnier”.

E-201 En rentrant à la maison, qu’ils disent à leur femme, alors qu’ils…avant qu’ils soient sur le point de s’agenouiller pour prier, cet après-midi, ou, ce soir, au chevet du lit, qu’ils se regardent l’un l’autre et disent: “Chérie, qu’en penses-tu, ce soir? Sommes-nous vraiment devenus prisonniers de Christ et de Sa volonté, ou—ou agissons-nous selon notre propre volonté?”

E-202 Puissent les jeunes hommes et les jeunes femmes, partout, particulièrement ceux qui ont écouté le Message, ce soir, se poser cette même question: “Suis-je prêt à devenir prisonnier, à renoncer à ma propre vie?”

E-203 “Celui qui sauve sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de Moi la trouvera.” Père, nous savons ce que cela signifie: devenir Ton prisonnier, perdre nos propres ambitions et nos propres désirs au profit des Tiens, et nous avons alors la Vie Éternelle. Accorde-le, Seigneur.

E-204 Tout ce que je peux faire, maintenant, c’est de remettre tout cela entre Tes mains. Et puisse cela fructifier et produire de grands—de grands instruments pour la moisson du dernier jour: des hommes et des femmes, des garçons et des filles, abandonnés à l’entière volonté de Dieu, devenus prisonniers de Jésus-Christ, de Son amour, enchaînés à Christ par les chaînes de l’amour Divin. Nous le demandons en Son Nom.

Oui, prends tout, Seigneur,

Levons-nous.

Oui, prends tout, Seigneur,

Entre Tes mains…?…

E-205 Disons-le encore, les yeux fermés et les mains levées.

Oui, prends tout, Seigneur,

Oui, prends tout, Seigneur,

Entre Tes mains, j’abandonne

Tout avec bonheur.

E-206 Maintenant courbons la tête et, avant d’entonner le cantique que nous chantons au moment de nous séparer, Revêts-toi du Nom de Jésus, je vais demander à ce—ce frère qui est ici… Son nom m’échappe. La sœur qui a témoigné au sujet de la vision des ténèbres qui venaient sur elle, et qui a été guérie. Et souvenez-vous, en regardant en arrière, le voile avait disparu. C’est sa foi qui a accompli cela. Frère, voulez-vous, s’il vous plaît, terminer la réunion par la prière? Et demander à Dieu de nous bénir.

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